jeudi 7 août 2008

Les Baléares


Notre escale à Formentera aura été bien plus courte que prévu! Si les Antilles étaient le paradis de la voile, les Baléares sont le paradis de la vedette à moteur... Les pauvres voiliers là dedans sont bien petits!
Après avoir passé une bonne nuit sans être chahuté, quelle ne fut pas notre surprise le lendemain matin à partir de 10h de voir la horde motorisée nous encercler dans ce super mouillage, et le ballet des jets skis et autres embarcations se mirent à générer une houle très inconfortable, les nerfs poussés à bout, Hooriyaad lève son ancre, direction Fornells direct!

La première partie de la nuit était formidable, 16.5 nœuds de vent, le bateau marchait à 6 nœuds quand au subitement vers 2h du matin, le vent a eu la mauvaise idée de faire 180° et de nous venir de face, avec la houle en prime. Nos 6 nœuds de vitesse se sont évanouis, la météo nous confirmant la même chose en pire, nous avons décidé de faire escale à Puerto Sóller.


(Vision d'une nuit de quart entre Formentera et Mayorque, on voit bien le nombre de cargos autour du bateau, et y'en a qui croient qu'on s'amuse !!!)

A peine amarrés, à la petite marina municipale, le monsieur de la capitainerie, nous a gentiment priés de libérer la place. Sous la pression et dans la précipitation, la pendille s'emmêle dans l'hélice, opération plongée oblige. C'est qu'il fallait faire vite, il restait quelques places au mouillage en ce début d'après-midi. Et là comme à Formentera, notre naïveté nous rattrape, nous sommes "aux Baléares au mois d'août!!", ce qui signifie, mouillages bondés et marinas pleines à craquer. C'est le choc! Nous qui étions restés l'esprit aux Antilles...

Malgré tout, nous sommes dans un endroit très joli, où la montagne se jette à l'eau.
Aujourd'hui, "les rats quittent le navire", conséquences d"une météo déplorable, la houle de nord rentre et Hooriyaad roule bord sur bord, ce sera tourisme!
Nous avons emprunté le tramway typique pour visiter l'intérieur de l'ile, jusqu'à Sóller.
Au pied des montagnes encaissé dans une vallée étroite, il était un haut lieu de la culture de l'orange et du citron. D'ailleurs, il reste plein de petits jardins fournis en citronniers.
Le cachet de cette petite ville n'a pas été détruit par les constructions modernes et bétonnées, il reste des ruelles ombragées, des places agréables et piétonnières arborées.















Une petite visite au musée consacré au peintre Jean Miró, grand ami de Pablo Picasso dont les céramiques sont exposées dans une salle voisine.


Nous sommes dans l'attente d'une bonne fenêtre météo pour lever l'ancre soit en direction Port Saint Louis soit en direction d'un port espagnol au nord de Barcelone.
la prochaine se sera peut-être en France... Affaire à suivre !

JP et Am'

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